Jusqu’à présent, les entreprises qui faisaient l’acquisition d’un logiciel, inscrit à l’actif du bilan, pouvaient l’amortir en totalité sur 12 mois. Cet amortissement était réparti au prorata du temps sur l’exercice d’acquisition et l’exercice suivant.
Les dépenses d’acquisition d’un site Internet étant assimilées sur le plan fiscal aux dépenses d’acquisition d’un logiciel, l’amortissement sur 12 mois était applicable.
L’intérêt de cette mesure était d’amortir plus rapidement les logiciels et de bénéficier d’une économie d’impôt.
La loi de finances 2017 vient de supprimer ce régime. Désormais, les logiciels acquis au cours des exercices ouverts à compter du 1er janvier 2017 sont amortissables dans les conditions du droit commun, c’est-à-dire sur 2 ou 3 ans.